L’infection par le virus mpox, anciennement appelée variole du singe, est une zoonose virale transmise de l’animal à l’homme. Bien que ce virus appartienne à la même famille que la variole, les symptômes qu’il provoque sont généralement moins graves.
Transmission :
- Contacts étroits : Le virus se propage principalement par contact direct avec les lésions cutanées ou muqueuses d’une personne infectée, ainsi que par les gouttelettes respiratoires lors d’échanges prolongés.
- Contamination indirecte : La transmission peut également se faire via des objets contaminés, tels que la literie, les vêtements ou les ustensiles.
- Animaux : Le virus peut être transmis à l’homme par des animaux infectés, notamment des rongeurs ou des primates.
Symptômes :
Les premiers signes de l’infection ressemblent à ceux de la grippe, avec de la fièvre, des maux de tête, des douleurs musculaires, et une fatigue intense. Une éruption cutanée caractéristique apparaît ensuite, évoluant en vésicules puis en croûtes.
Prévention :
La prévention repose sur des mesures d’hygiène, la réduction des contacts avec des personnes ou animaux infectés, et l’utilisation de vaccins dans certains cas.
Le 14 août 2024, l’OMS a déclaré l’épidémie de mpox comme une urgence de santé publique de portée internationale en raison de l’augmentation rapide des cas, en particulier en Europe et en Amérique du Nord. Cette déclaration vise à mobiliser des ressources internationales et à renforcer la coordination mondiale pour contenir l’épidémie.
Diagnostic Biologique :
Le dépistage de l’infection par le virus mpox repose principalement sur l’examen clinique et l’interrogatoire du patient. Toutefois, le test d’amplification des acides nucléiques (TAAN), inscrit à la nomenclature des actes de biologie médicale (côté B150), est utilisé pour confirmer les cas lorsque les symptômes ne sont pas suffisamment explicites. Ce test est recommandé pour les cas suspects ou possibles, selon les critères définis par les autorités sanitaires. Les résultats doivent être rendus rapidement, dans un délai de 48 heures, car ils influencent directement la gestion de l’isolement des patients.
Les prélèvements nécessaires pour ce test doivent être adaptés au virus Monkeypox, avec des échantillons provenant de lésions muqueuses ou cutanées. Les performances des kits de test doivent être validées par le Centre national de référence des Orthopoxvirus.
Vaccination :
Un arrêté du 29 juillet 2022 a modifié les modalités de vaccination contre le virus Monkeypox, en intégrant ces actes dans la liste des prestations remboursées par l’assurance maladie. La vaccination et le diagnostic rapide jouent un rôle clé dans la gestion de l’épidémie, permettant de limiter la transmission et de traiter rapidement les personnes infectées.