Dosage de la vitamine D
Ce mémo, validé par la Haute Autorité de santé (HAS), précise les 6 situations cliniques pour lesquelles le dosage de la vitamine D est préconisé et pris en charge par l’Assurance Maladie :
- lors d’une démarche diagnostique visant à confirmer ou infirmer un rachitisme (suspicion de rachitisme) ;
- lors d’une démarche diagnostique visant à confirmer ou infirmer une ostéomalacie (suspicion d’ostéomalacie) ;
- au cours d’un suivi ambulatoire de l’adulte transplanté rénal au-delà de trois mois après transplantation ;
- avant et après une chirurgie bariatrique ;
- lors de l’évaluation et de la prise en charge des personnes âgées sujettes aux chutes répétées ;
- pour respecter les résumés des caractéristiques du produit (RCP) des médicaments préconisant la réalisation du dosage de vitamine D.
En dehors de ces situations, il n’y a pas d’utilité prouvée à doser la vitamine D. Une supplémentation en vitamine D peut ainsi être instaurée et suivie sans dosage de la vitamine D.
À noter que la version actualisée de la Nomenclature des actes de biologie médicale (NABM) reprend ces 6 situations cliniques comme condition limitative de prise en charge. Celle-ci est donc opposable aux médecins prescripteurs et aux biologistes médicaux.